Le temps qui passe

 

 

Les nuages montent de la mer vers les collines

Le matin la brume envahie lentement les vallées

Est ce la fraîcheur de l’air qui te rend plus câline

Ou bien la nostalgie de l’été qui s’en est allé.

Les vendanges et les vacanciers sont rentrés

La chaleur est partie avec les hirondelles

Les moutons eux aussi ont quitté leurs près

Il n’y a plus que toi qui soit toujours aussi belle

 

Les arbres prennent doucement leurs habits d’or

Les feuilles des vignes se colorent de roux

Dans les bois le brame du cerf répond au son du cor

Le torrent  tumultueux roule sur les cailloux

Plus de doute, la nature nous le dit :voilà l’automne

Dans quelques temps la neige étendra son manteau blanc

Recouvrant la campagne d’une lumière monotone

Le froid  vif emprisonnera le lac dans un hivernal carcan

Assis au coin du feu, mon esprit vagabonde à mille lieues

Les flammes dansant dans l’âtre, diffusent leur chaleur

Leurs reflets orangés et changeants font chanter tes yeux

Remplissant la demeure d’une infinie douceur

Oui l’automne a remplacé l’été ! mais qu’importe.

Parée de mille feux, la nature n’a jamais été aussi belle

Même si d’ici peu, c’est sur, l’hiver frappera à la porte

La suite des saisons sera toujours éternelle

 


LE  VIEUX  MOULIN

Le soleil descend derrière la cascade

Elle deviendra un grondement à deviner

Avant que demain en bon camarade

Il ne la réveille de sa lumière retrouvée

Le meunier depuis longtemps est parti

Les ronces ont envahie le vieux moulin

Il ne reste que fantômes par ici

l'eau coule encore mais la meule ne broiera plus le grain


Marianne, sèche tes larmes !

Aujourd’hui, Marianne pleure
Ses enfants tombés sous les balles des tueurs
Aujourd’hui, Marianne pleure
De lâches individus ont fait saigner son cœur.
Des odieux personnages, n’ayant que le courage
D’attaquer par surprise ses enfants sans défense,
Au nom de leur dieu et de leurs lois d’un autre âge.
Profitant de nos lacunes et de notre imprévoyance.
Aujourd’hui, Marianne sèche tes larmes !

Ton peuple ne veut plus compter ses morts
Il est grand temps de prendre les armes
Faire comme Jeanne qui avant toi et sans remord
A bouter hors de France les envahisseurs.
Faire comme la pucelle qui grâce à un songe
A sauvé son pays, son roi et son honneur.
Débarrassons-nous de ce cancer qui nous ronge.
Allez Marianne sèche tes larmes


Dans les mailles du filet

Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu,

 

il vit au bord du lac deux barques, d'où les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets.

 

Il monta dans l'une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s'éloigner un peu de terre. Puis il s'assit, et de la barque il enseignait la foule.

Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon: Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher.

Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ta parole, je jetterai le filet.

L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait.

Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l'autre barque de venir les aider

. Ils vinrent et ils remplirent les deux barques, au point qu'elles enfonçaient.

 

L'indifférence est un doute et le doute est une méfiance.

 

 

 

Bien sur vous avez déjà vu

Assis sur le sol devant une sébile

Ce pauvre hère en haillons

Tremblant de froid sur le parvis de l'église

Devant une boulangerie ou un supermarché.

 

 

 

Les passants honnêtes passent sans le voir,

Ils enjambent la petite boite

Ou quelques pauvres piécettes attendent 

Leur improbable générosité

 

 

 

Indifférence,

Tu es le symbole de cette époque,

Vous, qui le ventre plein et l'esprit tranquille

Ne voyez même plus la misère à votre porte

 

 

Vous faites semblant de vous révolter

Pour défendre les ours, les baleines et les abeilles

Pour défendre un peuple lointain

Dont vous ignorez tout

 

 

 

Vous oubliez votre voisin

Qui crève de froid dans l'indifférence générale

 

 

Son sort est probablement moins tendance!

La raison en est bien simple

Vous n'arriverez jamais à sauver les ours, les baleines

Vous n'arriverez jamais à rétablir la paix dans le monde

Militer pour cela vous donne bonne conscience

 Mais donner, un sourire, une parole, un regard,

Un morceau de pain, une petite pièce

A celui qui est dans la rue, dans le froid,

C'est trop simple, trop facile,

Il vaut mieux se voiler la face....

 

Rentrez vite chez vous, le feuilleton TV va commencer ! Son titre : Plus belle la vie !